
🔥MASTARI DANS LE PARISIEN WEEK-END 🔥
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Dans son édition du 10 octobre 2025, Le Parisien Week-End consacre un long reportage signé Julien Solonel à un phénomène qui enflamme la gastronomie française : l’essor du piment et des sauces piquantes artisanales. Intitulé « La fièvre du piment », l’article montre comment un produit longtemps perçu comme « exotique » s’impose désormais dans les cuisines des chefs, les festivals culinaires et les ateliers d’artisans passionnés.
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Le piment, de Christophe Colomb à la nouvelle cuisine française
Présent « depuis plus de neuf millénaires en Amérique », le piment a été introduit en Europe « après sa découverte par Christophe Colomb », rappelle le journaliste. En France, il s’est enraciné au Pays basque avec le fameux piment d’Espelette, seule épice bénéficiant d’une AOP. Mais pendant longtemps, explique Sonia Lounes, autrice de J’aime le piment (Keribus éditions), il est resté à la marge : « Le piment a longtemps été perçu comme un produit exotique, hors champ de la gastronomie traditionnelle française. »
Aujourd’hui, ce temps est révolu. Les influences venues d’ailleurs, la mondialisation culinaire et l’audace d’une nouvelle génération de cuisiniers ont métamorphosé la scène gastronomique.
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Des chefs qui embrassent le feu
Dans son article, Le Parisien Week-End cite plusieurs figures de cette cuisine du piquant, à commencer par Mory Sacko, 33 ans, chef étoilé du restaurant Mosuke à Paris. L’ancien candidat de Top Chef « décline subtilement le piment dans chacun de ses plats », en le traitant comme une épice noble plutôt qu’un simple exhausteur de goût.
Autre incarnation de cette tendance : Eloi Spinnler, 31 ans, chef du restaurant Colère, également à Paris. « J’ai appris à aimer le piment notamment grâce à mes potes colombiens », confie-t-il dans les colonnes du magazine. Pour lui, « nos palais d’Européens n’y sont pas habitués, mais après une phase d’apprentissage, c’est devenu un assaisonnement indispensable, au même titre que le sel ou le poivre ». Dans son établissement, il s’amuse à « titiller les papilles des clients, pas à les cramer », avec des créations aussi inventives que son « œuf volcan mayonnaise » ou un « flan vanillé accompagné d’un chutney au piment thaï ». (On avait d'ailleurs écrit un court article sur Eloi Spinnler ICI)
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MASTARI, le piquant à la française
Dans cette effervescence culinaire, l’article met également en avant Rémi Fattal, fondateur de MASTARI, une marque française de sauces piquantes née en 2022. Après des expériences dans des brigades de cuisine Etats-Uniennes, australiennes et écossaises , il découvre la « culture piment » et décide d’en créer une version française, alliant intensité et gastronomie.
« Ma patte, c’est de marier des variétés de différentes intensités avec des fruits, des légumes et des épices, afin d’obtenir des saveurs très cuisinées », explique-t-il à Julien Solonel. Dans son atelier de Cergy (Val-d’Oise), il conçoit treize recettes originales, dont une au Carolina Reaper et à la fraise, qui « tabasse sévère » (a.k.a. la Bougie Wougie) Les sauces MASTARI sont , en 2024, distribuées dans plus de 200 épiceries fines !
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Une fièvre qui ne redescend pas
Comme le souligne la conclusion de l’article, cette passion pour le piquant relève autant de la gastronomie que de la sensation : la capsaïcine provoque une montée d’endorphines et de dopamine, générant « une légère euphorie, un peu comme avec l’alcool, mais sans les mauvais côtés ».
Des chefs étoilés aux artisans créatifs comme MASTARI, la France assume désormais pleinement son goût pour le feu. Une fièvre gastronomique, culturelle et sensorielle… qui n’est pas près de retomber.
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📖 À lire dans le numéro du Parisien Week-end du 10 octobre 2025.
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